La retraite complémentaire des pharmaciens dépend de la caisse d’assurance vieillesse pharmacien qui est l’une des dix sections de la caisse nationale d’assurance vieillesse des professions libérales (CNAVPL). Le régime de retraite des pharmaciens est particulier puisqu’il comprend une part en répartition une autre par capitalisation.
Qu’est-ce que la caisse d’assurance vieillesse pharmacien ?
La caisse nationale d’assurance vieillesse des professions libérales, ou CNAVPL, a pour rôle de gérer la retraite de base des travailleurs non salariés. Elle comprend dix sections professionnelles dont la tâche est de gérer la retraite complémentaire. La caisse d’assurance vieillesse pharmacien, mise en place en 1948, se charge de la gestion des régimes de retraite des pharmaciens. Tous les pharmaciens faisant partie de l’Ordre et évoluant dans le secteur libéral doivent s’inscrire auprès de cette caisse de retraite. Elle gère trois régimes, soit la pension de base, la retraite complémentaire ainsi que la retraite supplémentaire des pharmaciens. Pour y parvenir, cette caisse collecte les cotisations, au titre de la retraite de base, auprès des membres qui exercent encore. Les quotes-parts ramassées constituent le capital distribué par le biais de la liquidation. Elle s’occupe aussi de la gestion de la retraite complémentaire des pharmaciens.
Différences entre pension de base et retraite complémentaire
La retraite de base a été créée en 1945, suite à la guerre. Son objectif est de permettre aux travailleurs de profiter d’une retraite universelle. Le régime complémentaire a été instauré plus tard. Elle devait permettre aux travailleurs de se constituer une retraite plus importante. Toutefois, à partir de 1972, la retraite complémentaire est également devenue obligatoire. Ces deux régimes se distinguent dans leur fonctionnement, c’est-à-dire le mode de calcul, et sont gérés par des organismes distincts. En effet, dans le cas des professions libérales, la CNAVPL par le biais de la CAVP gère la pension de base, tandis que des sections professionnelles, telles que la caisse d’assurance vieillesse pharmacien, se chargent de la retraite complémentaire du travailleur. De plus, la retraite générale est évaluée en fonction d’un taux de liquidation, du salaire moyen ainsi que du nombre de trimestres validés. La retraite complémentaire fonctionne le plus généralement via un système par point, qui sont revalorisés chaque année.
La retraite complémentaire des pharmaciens, un modèle efficace
Les pharmaciens disposent d’un système de retraite singulier qui a fait ses preuves et qui est composé de deux parties, une part en répartition (forfaitaire) et une autre en capitalisation (variable). Le système par répartition est fondé sur la solidarité entre les générations, c’est-à-dire que les actifs du moment forment le capital qui sera distribué aux retraités. Toutefois, ce système est sensible à un rapport démographique défavorable et aux évolutions de la situation économique nationale. Le système par capitalisation permet de placer une partie des cotisations afin de générer un revenu. Ces derniers dépendent principalement du rendement des placements et minimisent l’impact du ralentissement démographique.
En cotisant auprès de la caisse d’assurance vieillesse pharmacien, les professionnels peuvent jouir d’une pension de base ainsi que d’une retraite complémentaire. Leur retraite complémentaire comprend deux parties dont l’une par répartition et l’autre par capitalisation. L’objectif de la dernière est de diminuer l’influence de la démographie et de la situation économique nationale sur la retraite des pharmaciens.